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Lydie Blaizot : la liberté de la fantasy et de la science fiction.

Aujourd’hui je vous fais part de mon entretien avec Lydie Blaizot, auteure de fantastique, science-fiction, fantasy et polar, qui m’a parlé avec humour et réalisme de son parcours et de la langue française.

Lydie vit dans la Manche qu’elle affectionne particulièrement et consacre son temps libre à ses passions qui tournent autour de l’Histoire, du dessin, du graphisme et de la 3D. Initialement, elle est chargée d’étude de conception spécialisée en coque de sous-marin… Une profession qui peut sembler éloignée de son activité d’auteure qui a commencé en 2010 avec sa première publication, et qui se poursuit désormais à plein temps.
Un parcours riche donc, qu’elle a accepté de nous partager afin de nous faire part de son expérience dans le processus de publication et de nous donner son avis sur les différentes possibilités d’éditions.

Interview

A.ST Editions : Tu publies ton premier roman, La maison de Londres, en 2010. Peux-tu nous parler du processus d’écriture de ce roman puis son édition ?
Mes personnages sont issus d’un jeu de rôle que nous pratiquions entre potes : Dracula. J’ai choisi trois d’entre eux pour construire mon groupe de héros, puis j’ai bâti mon histoire autour d’eux. Il m’a fallu trois mois pour l’écrire, j’avoue que j’étais très inspirée et attachée à ces personnages très différents. Une fois terminé, j’ai commencé à chercher un éditeur, tout en postant des extraits sur un forum (à l’époque, il y en avait pas mal). Ambre Dubois, des éditions du Petit Caveau, m’a repérée grâce à cela et m’a proposé d’éditer le roman. Voilà comment tout a commencé.

A.ST Editions : Désormais tu travailles avec plusieurs éditeurs, dont certains en ligne. Comment choisis-tu l’éditeur auquel soumettre ton oeuvre ?
Je sélectionne une liste d’éditeurs en fonction de leur ligne éditoriale et du public visé, puis j’envoie le manuscrit. Rien de très original en somme !

A.ST Editions : As-tu une préférence pour l’édition papier ou en ligne ?
Difficile de répondre à cette question. Le problème du numérique, c’est qu’en salon, je constate que mes lecteurs ne connaissent pas mes publications 100 % numériques et qu’ils n’y ont pas forcément accès, par exemple l’application Doors. De plus, pour les dédicaces, c’est beaucoup plus problématique. Je vois bien que mes lecteurs aiment le papier et le fait
de pouvoir discuter avec moi, livre en main.

A.ST Editons : Qu’est-ce que tu affectionnes particulièrement dans la SF et la fantasy ? Ces genres revêtent-ils des contraintes particulières ?
Ce sont deux genres où il y a vraiment une grande liberté d’action. Je peux faire tout ce que je veux, et c’est très agréable. Même en fantastique, j’ai tendance à laisser aller mon imagination.
Concernant les contraintes, je n’en vois pas vraiment, sauf peut-être pour la science-fiction. Si vous voulez tenir compte de certains problèmes pour coller à la réalité, comme le fait de vouloir créer une gravité artificielle par exemple, vous ajoutez des contraintes qui peuvent parfois rendre le récit moins attrayant. Imaginez les équipages des vaisseaux de Star Trek déambulant en combinaisons dans les coursives…

A.ST Editions : Justement, quelle est pour toi l’importance du maniement de la langue française dans l’écriture de fiction ?
Il faut un bon équilibre et tout dépend du public visé. De manière générale, j’essaie d’opter pour un style facile à lire et agréable, qui donne la part belle à l’histoire, à l’action et aux personnages. Pour la littérature jeunesse, il faut encore ajuster le style, et c’est un exercice plus difficile qu’il n’y paraît.
Quoi qu’il en soit, l’important est d’apporter du plaisir à la lecture et le style a son importance. Pour moi, une écriture trop soutenue ne convient pas à la fiction.

A.ST Editions : Avant la publication d’une œuvre, il faut passer par l’étape de la correction. Comment cela se passe pour toi, choisis-tu ton correcteur ?
Non, ce sont mes éditeurs qui se chargent des corrections. Il y a beaucoup d’échanges lors de cette étape, car il faut parfois expliquer ce que l’on a voulu faire afin de le rendre au mieux, sans dénaturer le texte.

A.ST Editions : Quels sont tes projets dans un futur proche, tes travaux en cours ?
Je viens de terminer un roman policier se déroulant dans ma ville de Cherbourg en 1920, pour lequel je cherche un éditeur. Et je travaille actuellement sur un roman steampunk/fantasy à destination de la jeunesse. Je poursuis aussi ma collaboration avec Doors, au travers des enquêtes d’Etsy Westbrooke, une série policière cosy mystery.

A.ST Editions : Je te remercie du temps accordé à mes questions et d’avoir partagé ton point de vue sur ces thèmes. Avant de se quitter, y a-t-il une dernière chose que tu souhaites partager avec nous ? La parole libre est à toi 🙂
Il existe de nombreuses communautés d’auteurs, sur les réseaux sociaux ou internet, et il ne faut pas hésiter à y collaborer. Ce sont à la fois des sources d’informations, des aides utiles sur des sujets très variés, ou simplement un bon moyen de se motiver lors des petits coups de mou !

Poursuivre…

Nous ne doutons pas de l’aboutissement des projets en cours de Lydie Blaizot, dont la bibliographie est déjà bien étoffée ! Vous pouvez consulter ses œuvres et son actualité sur son site Internet et également la suivre sur Facebook, Twitter et Instagram.

Et vous ?

Quant à vous, si vous avez besoin d’aide dans la rédaction, la correction ou la mise en page de votre œuvre n’hésitez pas à faire appel à mes services.
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